Connaissez-vous le Bénin?

Une maison africaine pour tous
Vous êtes, d’abord, au Bénin. Connaissez-vous le Bénin ?
 

A l’ouest du continent africain, le Bénin ressemble à un poing fermé surgi de l’Atlantique 
Si on regarde de plus près, on peut presque voir une carte de l’Afrique en réduction.
C’est vrai que le Bénin est un peu le « condensé » de tous les attraits de ce continent : faune, végétation et paysages variés se succèdent, des montagnes du nord aux lagunes du Golfe de Guinée au sud.

A ce cadre naturel privilégié s’ajoute un fabuleux foisonnement culturel. Vous le savez, en Afrique et dans le monde entier le Bénin fait référence aussi bien en littérature qu’en matière d’objets d’art.
 Terre de créations et de traditions, le Bénin est le berceau du culte vodoun.


I- La géographie du Bénin:

(source et remerciements: http://www.ambassadebenin.fr/benin/la-geographie/)

A-La situation: Le Bénin se situe en Afrique de l’ouest. Sa superficie est de 112 620 Km2.
Au Nord-Est et Ouest, le Niger et le Burkina Faso. Le Sud est bordé par l’Océan Atlantique et sa plaine côtière est marécageuse. A l’Est, le Nigéria. A l'Ouest le Togo.

La terre béninoise est relativement peu accidentée. L’altitude moyenne ne dépasse guère 200 mètres.
Au nord, la savane parsemée de montagnes semi-arides domine et son point le plus culminant est le mont Sagboroa à 658 mètres, dans l ’Atacora à l'ouest.

B-Les cours d’eaux: L’Ouémé est le plus long fleuve. Il forme une embouchure à la côte, avant de se jeter dans l’Océan Atlantique. Ainsi de l’Est à l’ouest, ce sont  l’Ouémé, le Couffo et le Mono. De la région septentrionale, le Mékrou, l’Alibori et le Sota coulent du Sud au Nord, avant de rejoindre le fleuve Niger. Au Nord-ouest, la Pendjari prend sa source dans l’Atacora, coule à travers le Togo et se jette dans le fleuve Volta au Ghana.

C-Le climat au Bénin est rythmé par l’alternance de saisons pluvieuses et sèches.
  • Au Sud :  un climat subéquatorial avec 4 saisons.
-novembre à mi-avril : grande saison sèche. Température entre 24° et 31° C.
-mi-avril à mi-juillet : grande saison pluvieuse. Température entre 22° et 28° C.
-mi-juillet à mi-septembre : petite saison sèche. Température entre 19° et 25° C.
-mi-septembre à fin octobre : petite saison pluvieuse. Température entre 24° et 29° C.
  • Au Nord : un climat tropical avec 2 saisons.
-mi-octobre à mi-mai : saison sèche. Température entre 15° et 40° C.
-mi-mai à mi-octobre : saison pluvieuse. Température entre 22° et 34° C.

D-La végétation est à l’image du climat
  • Au Sud : une forêt dense très dégradée s’étend dans la partie méridionale du pays et se caractérise par une forêt galerie, une savane touffue, et la mangrove dans les marécages littoraux. 
  • Une immense palmeraie borde la côte au-delà de la frange lagunaire des cocotiers
  • Au Nord : la savane arborée ou arbuste dans les régions soudanaises du centre et du nord abrite une faune riche et diversifiée.

sources, avec nos remerciements : http://www.ambassadebenin.fr/

II-Les relations bilatérales

Le Bénin et la France partagent des liens intenses. La métropole d’hier développe aujourd'hui un partenariat privilégié avec l’ancienne colonie. Elle l’accompagne dans divers domaines : 

-l’économie, la culture, la sécurité, la décentralisation, l’environnement, l’énergie, l’eau…
Partenaire de choix, la France détient 10% de l’investissement direct étranger au Bénin

-Les sociétés françaises disposent dans le pays d’une trentaine de filiales ou succursales. 
Elles interviennent dans le secteur des travaux publics et du bâtiment, de l’alimentation, des transports, de l’équipement industriel, des assurances, de l’automobile, des produits pharmaceutiques et vétérinaires, des finances et de la banque. 
De plus, une cinquantaine de Français dirigent des entreprises locales béninoises. 
La France ne cesse d’accroître ses exportations en direction du Bénin : une part de marché d’environ 25%. 

-Près de cinq mille Français résident au Bénin, dont la moitié possède la double nationalité.

-En France, les ressortissants du Bénin sont estimés à des milliers de personnes. 
Les Béninois font montre de discrétion dans la société française. 
Pour autant, ils contribuent à la croissance économique de leur pays d’accueil ou nouvelle terre d’adoption : la France.
Des milliers de médecins d’origine béninoise exercent en France et soulagent le système sanitaire français, confronté à une pénurie du personnel médical.

III-Les symboles

  • La Devise : Fraternité, Justice, Travail 
  • La Fête Nationale : le 1er Août
  • Le Drapeau : vert, jaune et rouge

Trois couleurs forment le drapeau du Bénin : vert, jaune et rouge. 

A gauche, une bande verticale verte occupe toute la largeur et le premier tiers de la longueur. 
A droite, deux horizontales égales : jaune (dessus) et rouge (dessous) remplissent les deux derniers tiers de la longueur.
La signification des couleurs : le vert rappelle l’espoir, le rouge le courage des ancêtres et le jaune symbolise la richesse et incite au développement du pays.

Le pays a accédé à l’indépendance avec ce drapeau, en 1960. Il est abandonné en 1975 sous la révolution marxiste. La Conférence nationale de 1990 l’a réhabilité.

  • Le Sceau
Le Sceau de l’Etat, constitué par un disque de cent vingt millimètres de diamètre, représente :
- à l’avers, une pirogue chargée de six étoiles à cinq rais voguant sur des ondes, accompagnée au chef d’un arc avec une flèche en palme soutenu de deux récades en sautoir et, dans le bas, d’une banderole portant la devise « FRATERNITE – JUSTICE – TRAVAIL » avec, à l’entour, l’inscription « REPUBLIQUE DU BENIN »
- au revers, un écu coupé au premier de sinople, au deuxième parti d’or et de gueules, qui sont les trois couleurs du drapeau, l’écu entouré de deux palmes au naturel les tiges passées en sautoir.


  • Les armoiries ou armes
Les armes du Bénin ont été adoptées , à nouveau, en 1990 après avoir été remplacées durant la période de la République populaire du Bénin (1975-1990).
C’est un écu écartelé portant :
- au premier quartier argent, un fort traditionnel (Somba) d’ or à quatre tours pavillonnées
- au deuxième quartier argent, la croix de l’Ordre de l’Etoile noire du Bénin qui est symbole de vie
- au troisième encore d’ argent, un cocotier de sinople fruité au naturel, rappelant les héros 
-au quatrième toujours d’ argent, un navire trois mâts, évocateur de la pénétration européenne dans le pays.

L’écu est soutenu par deux panthères mouchetées au naturel. Au sommet (en cimier) sont deux cornes d’abondance de sable (noires) emplies de maïs.
Au bas (sous l’écu) sur un listel est la devise du Bénin : Fraternité, Justice, Travail.L’Hymne national


  • L’hymne national du Bénin s’appelle l’Aube Nouvelle.
Composé par le Père Gilbert DAGNON, il est adopté à l’indépendance du Dahomey, en août 1960. Lorsque le pays change de nom en 1975, le nom Dahomey est remplacé par la nouvelle dénomination : Bénin et béninois ( pour désigner les citoyens).

IV-Histoire et émancipations: les conséquences des mésententes Nord-Sud
A-Un peu d’histoire
Depuis le XVe siècle l’Europe dite occidentale n’avait cessé de s’intéresser et de communiquer avec l’Afrique sud saharienne. Les premiers Européens, initialement les Portugais, marchands d'esclaves, y entretenaient divers rapports commerciaux notamment avec les royaumes bâtis le long des côtes africaines et surtout avaient la malice et l’art d’attiser les divisions entre les différentes tribus, créer des rivalités au sein des chefferies ethniques pour favoriser la vente d’esclaves. 

On le sait, la traite négrière pratiquée à l’échelle de toute l’Europe jusqu'au XIXe siècle a vidé cette Afrique pré-coloniale de sa substance humaine valide et vitale.

Il y a eu, ensuite, la période proprement coloniale, l’Afrique étant partagée en morceaux de gâteau par les puissances d’empires en présence, en tête les Empires britannique et français, partis pour cent années de colonisation pour certains pays, d’autres un peu moins.

B-Phénomène de société: le fléau de l'exode rural
La lutte pour l’émancipation des peuples après la deuxième guerre mondiale a permis à tous les territoires africains sous administration coloniale française ou britannique de recouvrer une forme de dignité humaine qui s’est traduite par l’acquisition de leur pleine identité au milieu des années 60 par la proclamation des indépendances politiques.

En clair, cela signifie que les administrations coloniales française et anglaise pliaient leurs registres de compte et d’état civil et cédaient leurs fauteuils de gouvernants à des acteurs et dirigeants locaux, pays par pays, qu’ils aient ou non compétences, expériences professionnelles ou politiques.

La première conséquence de l’ivresse des indépendances des pays africains fut l’engorgement des villes dites ‘’coloniales’’ par toutes les couches sociales et socio économiques, les populations des villages ruraux allant, sans discontinuer, grossir les bidonvilles des centres urbains, sans eau potable, sans hygiène.

C’est le phénomène de l’exode rural qui traduit l'échec du mouvement accéléré des indépendances politiques et c'est aussi le premier signe des problèmes sociaux auxquels seront confrontés les nouveaux pays jusque là démunis de tous moyens tant de gestion d'économie de société que d'expériences professionnelles techniques et socio politiques. A ce jour, aucun pays africain, à notre connaissance, n'a su éviter le piège de la proposition  d'indépendance précipitée que le colon acculé par le mouvement de contestation des peuples a déposé sur sa table de négociation. 

Le Bénin, pays de mon enfance, a vécu, et reste toujours confronté à ce dilemme et au Bénin, comme dans le reste de l'Afrique, ces nouveaux citadins, nos frères et parents, en réalité les ruraux prolétarisés occupent les emplois inférieurs et perçoivent de très et trop bas revenus.

Coupés de leurs villages et aussi mal insérés dans la ville, ces ruraux prolétarisés subissent un double déracinement. Mais au Bénin comme dans le reste de toute l’Afrique, obstinément, on ne veut pas, et il ne convient pas de retourner au village où il n'y a rien, il n'y a pas d'activités intéressantes.

Certains observateurs éminents des causes africaines s’étaient inquiétés très tôt de ce phénomène naissant de l’exode vers les villes et parlaient de la désertification des zones rurales sans vouloir alarmer pour autant.

C’est, à l’évidence, l’urbanisation non maîtrisée de la ville africaine qui a bouleversé et mis en péril les sociétés traditionnelles dans leurs fondements et leurs populations sont en souffrance à cause des exigences de la "culture urbaine" qui a volé leur identité

Alors, il faut partir ailleurs.

Ainsi, l'Afrique est-elle abandonnée par ses jeunes éléments qui, déçus de la ville africaine, portent leur regard vers le haut, vers l’Europe globalement, symbole à leurs yeux de réussite sociale et de bien-être dès qu'on peut y entrer ! Y entrer par tous moyens??!!

Mais hélas, le drame de L’île de Lampedusa en Italie (211 morts) est encore frais dans nos mémoires!



"...Environ 20 000 personnes ont péri depuis vingt ans en tentant d'atteindre le Vieux Continent. 

Ils meurent asphyxiés dans la cale d’un navire, noyés à quelques centaines de mètres de la côte, de faim, de soif, d'hypothermie. Ils meurent en mer, dans le désert du Sahara, dans les trains d'atterrissage d'avions de ligne, cachés sous des train

Ils meurent sous les tirs de la police aux frontières. Ils se suicident. Combien sont-ils précisément ? Il est très difficile de chiffrer le nombre des morts de l'immigration aux portes de l'Europe. Les cadavres recensés cachent tous ceux qui n'ont jamais été retrouvés.

Malgré tout, les ONG arrivent à croiser des informations, entre les chiffres de garde-côtes, ceux de l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex et les témoignages des migrants eux-mêmes - pour beaucoup éligibles au statut de réfugié.

Elles s'accordent sur le chiffre d'environ 20 000 migrants morts en tentant de traverser la Méditerranée pour rentrer en Europe ces vingt dernières années. L’association Migreurop a mis en ligne une carte qui tente de recenser et situer le nombre de morts et leurs causes entre 1993 et 2012. L’association Fortress Europe tient aussi le compte des morts recensés, naufrage par naufrage..."
http://www.liberation.fr/monde/2013/10/07/lampedusa-melilla-l-evros-ces-portes-de-l-europe-ou-meurent-les-migrants_937602 



La résidence solidaire-une maison africaine pour tous


A suivre...

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